Installé au plus haut niveau au début des années 1950, le Racing progresse sur le terrain en enchaînant les bons classements mais aussi en dehors du rectangle vert, où il s’attache à poursuivre son développement. En 1954, le club présente son premier blason mettant en avant ses couleurs, l’acronyme « RCL » et une lampe de mineur.

Celui-ci est arboré dès la saison 1954-1955, au centre d’un maillot à dominante rouge composé d’un col et de manches jaunes. Cette tenue devient ensuite une véritable signature puisqu’elle sera portée par les Sang et Or jusqu’en 1964, soit neuf saisons consécutives.

En 1970, la Compagnie des Mines de Lens, qui soutient alors le club sur le plan financier, traverse une crise économique inédite et se désengage du Racing Club Lensois. Le RCL retrouve donc le statut amateur mais renaît de ses cendres à la vitesse de l’éclair sous le nom de « Racing Club de Lens » et l’impulsion d’Henri Trannin, Arnold Sowinski et André Delelis.

Si le nom du club a légèrement évolué, on ne change pas les traditions. D’abord dans le monde amateur puis à l’occasion de ses retrouvailles avec le statut professionnel, le Racing arbore un maillot à lignes sang et or verticales. Cette mode lancée en 1965 accompagne la progression linéaire des Sang et Or jusqu’en 1974, en Division 1.

Finaliste de la Coupe de France en 1975 face aux Verts de l’AS Saint-Étienne (défaite 2-0), le RC Lens se qualifie pour sa première compétition européenne. Pour la première fois, les couleurs sang et or s’exportent au-delà des frontières. Avec une tunique iconique constituée d’un maillot jaune à bandes rouges sur les épaules, d’un short noir et de chaussettes sang et or, les coéquipiers de Daniel Leclercq se défont, entre autres, du Home Farm FC (1-1, 6-0) en Coupe des Coupes en 1975, puis de la Lazio (6-0) en Coupe de l’UEFA deux ans plus tard.

Cet ensemble arboré par Didier Six, Farès Bousdira ou encore Didier Sénac suivra les Sang et Or entre 1975 et 1982.