Une tunique taillée les grandes émotions ! Le RC Lens s’avance vers la campagne 1999/2000 avec un maillot rouge rayé de traits jaunes et un short jaune. Bien équipés, les Lensois connaissent néanmoins une entame compliquée et marquée par le départ de Daniel Leclercq, remplacé par François Brisson à l'automne. Bougés en championnat, ils sont mêmes relégables après 22 journées.

Sur la scène européenne, le Racing affiche un tout autre visage. Conquérants, il écarte le Maccabi Tel Haviv (2-2, 2-1), écrase le Vitesse Arnhem (4-1, 1-1) et renverse Kaiserlautern (1-2, 1-4) lors des premiers tours de la Coupe de l’UEFA. Européens en mars pour la première fois, les Sang et Or se frottent à deux historiques du championnat espagnol. Dans un Bollaert en fusion, ils font tomber l’Atlético de Madrid (2-2, 4-2) puis se hissent dans le dernier carré en dominant le Celta Vigo (0-0, 2-1). Malgré le court revers face à Arsenal, ce parcours jusqu’en demi-finale est l’un des plus grands faits d’armes du RCL en Europe.

Requinqués pour le championnat, les Artésiens font mieux en seconde partie de saison et terminent en 5e position.

Vice-champion de France lors de l’exercice précédent, le Racing retrouve la Ligue des Champions en septembre 2002. Pour l’occasion, les coéquipiers de Rigobert Song arborent un maillot aux couleurs « sang » et « or » qui va marquer les supporters artésiens.

Avec cette tenue de gala, le RC Lens s’invite, comme en 1998, dans la cour des grands et écrit plusieurs pages de son histoire européenne. Tenace, il accroche le Bayern Munich à l’aller (1-1) comme au retour (3-3). Puis exaltant, il domine La Corogne (3-1) et l’AC Milan dans son antre grâce aux réalisations de Daniel Moreira et John Utaka (2-1). 3es de leur groupe devant le géant allemand, les Lensois sont reversés en Coupe de l’UEFA mais ne parviennent pas à se défaire du FC Porto de José Mourinho au 3e tour.

En championnat, le RCL fait bonne figure. S’ils manquent de constance pour participer à la course pour les places européennes, les hommes de Joël Müller terminent au 8e rang.

En 2005, le Racing porte un maillot à bandes sang et or. L’équipe menée entre autres par Seydou Keita, Vitorino Hilton et Olivier Thomert connait un départ canon en Ligue 1 (1 défaite lors des 20 premières journées), restant invaincue pendant 19 rencontres consécutives. Sur la période, ils livrent des matchs spectaculaires contre Auxerre (7-0) et Paris (3-4) mais collectionnent également les matchs nuls (12).

Vaincus à seulement six reprises sur l’ensemble de la saison, ils accrochent la 4e place de l’élite (60 points), à deux petites longueurs du podium. En parallèle, les Lensois font campagne en Coupe de l’UEFA. Sérieux, ils rallient la phase de groupes de la compétition puis le tour intermédiaire, lors duquel ils chutent face à l’Udinese.