Publié le 08/02/2024 à 13h26
Après des déplacements fructueux à Toulouse (0-2) et à Nantes (0-1), le Racing retrouvera son antre, ce samedi, à l’occasion de la 20e journée de championnat de Ligue 1. À deux jours de cette rencontre attendue face au RC Strasbourg Alsace, le coach Franck Haise et l’attaquant Florian Sotoca ont élucidé certains points lors de la traditionnelle conférence de presse à La Gaillette…
Comme à son habitude, le technicien sang et or a débuté le rendez-vous hebdomadaire par un point sur le groupe. « Nous avons retrouvé en bonne forme nos deux derniers internationaux (Morgan Guilavogui et Abdukodir Khusanov) qui ont pu prendre part à une très bonne semaine d’entraînement de la part de tout l’effectif. » Une satisfaction d’autant plus importante puisque le Racing va débuter un marathon de cinq rencontres en seize jours. « Avec tous ces matchs rapprochés, nous aurons besoin de fraîcheur et de toutes nos forces vives. » explique Franck Haise, avant d’ajouter : « Nous ne pourrons malheureusement pas compter samedi sur Deiver Machado (adducteurs) car un point de suture s’est ouvert ce qui retarde sa reprise. Il ne sera donc pas disponible ce week-end. Je suis déçu pour lui car le plan était de le faire jouer avec la réserve après un long moment d’absence. Ça ne sera malheureusement pas le cas. »
Privé de banc de touche durant trois rencontres, le coach artésien a tiré des enseignements de cette expérience vécue des tribunes. « C’était plaisant de prendre de la hauteur, notamment sur le plan des émotions et de la réactivité. Mais il y avait aussi des inconvénients comme le fait de ne pas être assez près des joueurs, d’avoir le sentiment d’être impuissant. Après un moment de réflexion avec le staff et les cadres, j’ai décidé de reprendre ma place sur le banc de touche. »
Une décision qui ravit Florian Sotoca : « Le coach nous a réunis, avec les cadres, pour en parler car il hésitait. Des tribunes, il voyait bien le jeu, la tactique de l’adversaire, les sorties de balle… Mais en même temps, il était trop loin pour prodiguer ses conseils. À Nantes, nous avons rencontré des difficultés et je pense que nous aurions pu les résoudre plus rapidement s’il avait été proche de nous. On est heureux de le retrouver ! »
Actuel 10e de Ligue 1 avec 25 points, 6 victoires, 7 nuls et 7 défaites, le RC Strasbourg Alsace est jugé « redoutable » par le coach sang et or. Hormis la défaite contre le Paris SG (1-2), les Alsaciens sont sur trois succès et trois nuls en championnat. « Leurs récents résultats montrent qu’il faut laisser du temps aux entraîneurs, aux staffs, aux jeunes joueurs pour intégrer les choses, comme les principes de jeu. Strasbourg est très dangereux, dynamique, avec de fortes qualités. Contre les Parisiens, il aurait pu faire un résultat positif. » Un constat qu’établit également le numéro 7 : « Strasbourg est une équipe jeune avec beaucoup de potentiel et est en forme. Il a fait un gros match à Marseille (1-1) et a pas mal embêté le PSG. Il est encore en lice en Coupe de France. »
Si l'entame de saison a été compliquée, l’année 2024 a apporté son lot de contentements à Franck Haise. « On a eu un gros retard à l’allumage en termes de résultats. La dynamique de jeu est revenue en 2024, même si l’on a perdu contre le Paris SG et que l’on a connu une élimination en Coupe de France lors de la séance de tirs au but face à Monaco. Il y a quand même beaucoup de choses positives ! »
Une analyse que rejoint l’attaquant : « On a très bien commencé l’année dans le contenu et depuis deux matchs on a retrouvé notre solidité défensive de la saison passée qui nous faisait souvent gagner des rencontres. Et on voit qu’en ouvrant le score, on est difficile à battre, comme à Toulouse et à Nantes, deux déplacements compliqués gérés avec brio. Cela fait du bien et nous met en confiance pour la suite ! »
Concernant son comportement sur le terrain, l’un des cadres de l’équipe répond : « Râler auprès des arbitres ? Ça a toujours été un peu mon fond de commerce. Mais depuis l’an dernier, j’essaye de maitriser mes émotions et donc de prendre un peu moins de cartons. J’ai eu une prise de conscience personnelle. On sait que quand un arbitre voit un joueur crier ou gesticuler, ça ne lui plaît pas. J’ai une bonne relation avec les arbitres, sujets centraux des rencontres. »