Vice-champions de France en 1991, les Sang et Or enchaînent plusieurs classements en milieu de tableau au début des années 90 (9es en 1993, 10es en 1994). L’effectif lensois est déjà composé, entre autres, d’Éric Sikora, Frédéric Déhu et Jean-Guy Wallemme qui connaîtront plus tard les premiers titres majeurs du club. En plus de ces purs Artésiens, Guillaume Warmuz, Francis Gillot, Robbie Slatter ou encore Roger Boli sont présents.

Lors de la campagne 1993-1994, l’attaquant ivoirien porte le Racing sur ses épaules en inscrivant 20 réalisations en Division 1, terminant ainsi co-meilleur buteur de la compétition. Durant cet exercice, les Lensois atteignent également les demi-finales de la Coupe de France. Les prémices d’un futur radieux pour ce jeune collectif qui se forme…

Comme en 1933 (et en 1996-1997) la tunique sang et or est ornée de bandes horizontales pour la saison 1997-1998. Maintenus in-extremis en Division 1 lors de la saison précédente, les Lensois sont revanchards. Invaincus lors de leurs 10 premiers matchs de la saison à Bollaert, les hommes de Daniel Leclercq réalisent un parcours exceptionnel, raflant 13 succès sur la phase retour du championnat. Leaders au moment de se déplacer à Auxerre le 9 mai 1998, ils arrachent le nul grâce au but de Yoann Lachor (1-1) et valident leur titre de champion de France. À Lens, la nuit sera longue : plus de 30 000 personnes viennent fêter leurs héros dans l’antre lensois…

Entré dans le cœur des supporters lensois pour les souvenirs impérissables qu’il laisse, ce maillot fait désormais de la grande histoire des Sang et Or.

1998 continue de s’écrire sur la scène européenne. Avec un maillot à bandes verticales, cette fois, les champions de France en titre découvrent la Ligue des Champions. Face au Dynamo Kiev, au Panathinaïkos et à Arsenal, les Sang et Or se mettent au niveau de la plus prestigieuse des compétitions, devenant le tout premier club tricolore à s’imposer à Wembley, en novembre 1998 (0-1 contre Arsenal). Ils concluent cette phase de poules en 2e position, un rang qui ne permet pas à l’époque d’accéder au tour suivant.

En parallèle, Lens brille sur la scène nationale. Avec une tenue réservée à cette compétition, les coéquipiers de Daniel Moreira se hissent en finale de la Coupe de la Ligue. Le 8 mai 1999, quasiment un an jour pour jour après le sacre en D1, les Lensois dominent le FC Metz (0-1) au Stade de France et glanent un second trophée majeur !