Cohésion et détermination ! Ce sont sont les maîtres-mots pour la réception de l’Olympique Lyonnais, ce samedi (17h), à Bollaert-Delelis. À l’occasion de cette rencontre placée sous le signe de la Sainte-Barbe, les Artésiens repartent au charbon avec l’intention d’honorer au mieux la sainte patronne des mineurs. Valeureux, les hommes de Franck Haise visent la passe de trois à domicile après leurs derniers succès acquis contre Nantes (4-0) et Marseille (1-0) dans l’antre lensois. Au cœur d’un enchaînement de matchs intense, le Racing tentera de faire rugir Bollaert en raflant une 6e victoire cette saison en Ligue 1.

Un Lyon à dompter. Pour cela, il faudra dominer l’OL, lanterne rouge du championnat avec 7 points (1 victoire, 4 nuls et 7 revers), qui traverse une période assez compliquée. Ainsi, le club rhodanien n’a remporté qu’un seul de ses 13 derniers matchs de L1. Bête blessée, le 7e du dernier exercice demeure néanmoins un adversaire imprévisible. Toujours en quête d’un premier succès sur ses terres, l’équipe lyonnaise reste sur un succès à l’extérieur contre Rennes (0-1) et cherchera à se relancer sous la houlette de Pierre Sage, coach intérimaire nommé cette semaine suite au départ de l’ex-entraîneur Fabio Grosso.

Pour s’éviter une mauvaise surprise, Lens aura à cœur de mettre les mêmes ingrédients que lors de ses trois dernières sorties dans l’élite, toutes remportées sans encaisser de but.

16  Le Racing va rencontrer la formation qui l’a le plus battu en Ligue 1 au XXIe siècle (16 revers lensois pour 4 victoires et 7 nuls). Malgré tout, les Sang et Or sont invaincus lors de leurs trois dernières réceptions des Gones dans l’élite. Une série à prolonger !

Sur courant alternatif. L’OL, qui a déjà changé de coach à deux reprises d’entame du championnat, peine à trouver une continuité dans son onze. Si Lyon avait débuté la campagne 23-24 dans un système en 4-2-3-1 sous la direction de Laurent Blanc, Fabio Grosso a alterné entre dispositif en 4-3-3 et en 3-5-2. Remercié cette semaine, l’Italien a été remplacé par Pierre Sage, directeur du centre de formation lyonnais. Adepte d’une philosophie offensive basée sur la maîtrise du ballon, le tacticien de 44 ans a la possibilité de casser les habitudes.

L’entraîneur français pourra s’appuyer sur des cadres rompus au plus haut niveau à l’instar du gardien Anthony Lopes, des défenseurs Clinton Mata et Nicolas Tagliafico, du milieu Maxence Caqueret ou encore de l’avant-centre Alexandre Lacazette. Néanmoins, le champion du monde 2018 Corentin Tolisso manquera à l'appel, tout comme Johann Lepenant. L’effectif lyonnais est aussi composé de joueurs plus jeunes. Parmi eux, Rayan Cherki (20 ans), Saël Kumbedi (18 ans) et Sinaly Diomandé (22 ans) ont le temps de jeu le plus important (12 apparitions).

Le Racing devra également garder un œil attentif sur les attaquants Ernest Nuamah et Mama Baldé, auteur de 12 buts en Ligue 1 en 22-23.

À seulement 23 ans, Maxence Caqueret est déjà un titulaire en puissance du onze lyonnais. Cadre de l’équipe, le milieu formé à l’OL a participé à toutes les rencontres de Ligue 1 depuis le début de cette campagne 23-24. Métronome du jeu rhodanien, il est le deuxième joueur du championnat qui effectue le plus de passes progressives (105), en plus de faire partie de ceux qui réalisent le plus de transmissions dans le dernier tiers adverse (81) et de passes clés (25).

Celui qui compte déjà 116 apparitions dans l’élite (et 11 en compétitions UEFA) est aussi un pilier de l’animation défensive de Lyon, en témoignent les 21 tacles qu’il a réussis (6e meilleur total de L1) depuis le mois d’août. Les Sang et Or tâcheront de muscler l’entrejeu afin de limiter l’influence du Gone.