Publié le 22/02/2023 à 20h15
« La perceuse » fait son chemin ! Titulaire face à Brest en Coupe de France, Jonathan Gradit va ainsi célébrer sa 100e apparition avec le maillot sang et or. Une étape symbolique qui inscrit un peu plus le défenseur dans l’histoire du Racing.
Grenoble, Stade des Alpes. Débuts de haut vol pour Jonathan Gradit, fraîchement arrivé au Racing Club de Lens. Après une première en Coupe de la Ligue, il effectue ses premiers pas en Ligue 2 sur la pelouse grenobloise dans un match nul animé (2-2). Formé au poste de latéral droit, l’ancien de Tours est titularisé sur le côté droit de la défense à trois alignée par Philippe Montanier. Si le Racing est mené au score par deux fois, il trouve les ressources pour accrocher le GF38. Le numéro 24 se montre décisif en délivrant une passe décisive. Sur un corner, il dévie le ballon de la tête en direction de Simon Banza, auteur du but égalisateur dans le temps additionnel.
Malgré plusieurs blessures, le défenseur participera à dix autres rencontres de Ligue 2. Ainsi, il contribuera à la remontée du club dans l’élite.
Nice, Allianz Riviera. S’il a connu la Ligue 1 avec Caen deux ans plus tôt, « Jo’ » redécouvre ce championnat avec Lens. Sur la Côte d’Azur, il fait sa première apparition dans l’élite sous la tunique artésienne. Des débuts prometteurs malgré la défaite des hommes de Franck Haise (2-1). Titulaire indiscutable au cours de l’exercice 2020-2021, il prend part à 33 matchs.
Lens, Bollaert-Delelis. Surnommé « la perceuse » par ses coéquipiers, Jonathan Gradit peut se targuer d’avoir dans sa palette la capacité de dessiner le jeu. Par un coup de rein qui apporte le surnombre dans les trente derniers mètres ou par une transmission verticale qui va perturber le bloc adverse, le défenseur constitue l’une des principales armes de déséquilibre de Franck Haise. Le 12 novembre, dans son jardin, alors que le Racing bute sur Clermont, l’ancien bordelais fait sauter le verrou en une passe. Après une projection, il est servi par Przemyslaw Frankowski et adresse un centre vers Seko Fofana qui trouve la faille (2-1). Une action qui symbolise assez bien le dépassement de fonction demandé par le coach…
Ainsi, « Jo’ » est décisif pour la deuxième fois de la saison. Il avait déjà été à la dernière passe sur le premier but lensois contre Rennes (2-1). C’était déjà à destination du capitaine lensois…
Un peu friable défensivement sur certaines rencontres lors de la campagne précédente, le Racing hausse le ton dans sa moitié de terrain cette saison : à mi-parcours, il possède la meilleure défense de l’élite avec seulement 13 buts encaissés. Un chiffre impressionnant qui résulte d’une réelle solidarité collective. En rodage l’an dernier, notamment avec l’arrivée de Kevin Danso, la charnière centrale artésienne a gagné en complémentarité. À l’image de son comparse Facundo Medina, Jonathan Gradit est davantage mature et régulier. Le numéro 24 est le défenseur central lensois qui récupère le plus de ballons après un tacle (14) et cumule 30 dégagements en 14 apparitions dans l’élite (3e total de l’équipe).
Cette saison, Jonathan Gradit agit comme un porte-bonheur. Symboliquement, le Racing n’a jamais perdu avec lui en 2022-2023…