Publié le 24/08/2024 à 13h26
Bollaert-Delelis retrouve le championnat ! Après des succès à Angers (J1 de Ligue 1 : 0-1) et contre le Panathinaïkos (play-off aller : 2-1), les Sang et Or recevront le Stade Brestois 29 ce dimanche. En marge de leur troisième rencontre en neuf jours, le coach Will Still et le milieu de terrain Adrien Thomasson ont répondu aux questions de la presse, ce samedi, à La Gaillette.
Will Still : « Le groupe est en pleine confiance et de bonne humeur. Tout le monde est disponible pour demain à part David Pereira da Costa qui a pris un coup sur le pied à l’entraînement. Il poursuit sa reprise et devrait réintégrer l’entraînement collectif lundi. »
Will Still : « On se focalise sur la récupération, la cryothérapie… On a tous les outils pour remettre rapidement les joueurs en forme. On adapte aussi les séances pour un travail individualisé.
On est des compétiteurs, on a envie de jouer le plus possible. Plus il y a de matchs, plus on peut profiter de l’ambiance des supporters comme c’était le cas jeudi. Plus on enchaîne des rencontres à haute intensité comme face au Panathinaïkos, mieux c’est. Il y a une certaine confiance qui commence à grandir au sein du groupe. »
Will Still : « Malgré sa déconvenue lors de la première journée de championnat (1-5 contre Marseille), Brest n’a pas perdu ses qualités durant la trêve estivale. Si elle est qualifiée en Ligue des Champions, ce n’est pas pour rien. Elle reste une équipe dangereuse qui met beaucoup d’intensité dans son jeu. »
Adrien Thomasson : « On a déjà fait le deuil du dernier match pour se focaliser rapidement sur nos grandes attentes en championnat. Ce sera difficile face à une bonne équipe brestoise. Elle a montré ses qualités la saison dernière et, après sa défaite contre Marseille (1-5), on s’attend à un gros combat. Avec cette claque prise lors de la précédente journée de Ligue 1, elle sera remontée. Dimanche, il y aura une grosse lutte ! On devra être sur le même niveau d’implication et de détermination que face à Angers et au Panathinaïkos.
Jouer à nouveau chez nous, ce sera un gros avantage. On s’appuiera sur nos supporters, qui viendront en nombre demain, pour faire un bon match. »
Adrien Thomasson : « Contre le Panathinaïkos, avec un joueur en moins (Ndlr, après l’expulsion de Facundo Medina à la 22e minute de jeu), on a dû courir davantage. Il fallait tout donner pour l’équipe et c’est ce que j’ai essayé de faire. L’avantage de faire une préparation complète est que je me sens bien. Je suis prêt à jouer des matchs ! »
Adrien Thomasson : « Jouer plus bas, ça change beaucoup de choses avec et sans ballon. Avec je suis plus au cœur du jeu et ça demande de jouer simplement, de prendre moins de risques. Défensivement, les efforts sont totalement différents. Je dois supporter la défense et être présent sur les actions défensives. Je suis pas mal dans la projection offensive. C’est un poste qui me plait beaucoup, je prends du plaisir. Mais il n’est pas vraiment nouveau pour moi, j’ai vite retrouvé mes automatismes. Avec les enchaînements, c’est plus facile d’être à 100% de ses moyens. »
Adrien Thomasson : « On avait pas mal d’incertitudes quand le coach Haise est parti et que le coach Still n’était pas encore nommé. La transition s’est ensuite faite de manière fluide. Le nouveau staff est arrivé avec de la fraîcheur et de l’enthousiasme. On a tout de suite adhéré. Il y a eu peu de changements au niveau des joueurs et on a su tourner la page des dernières saisons pour se concentrer sur le présent et l’avenir. On a été matures de ce côté-là.
La proximité d’âge avec le coach Still fait que l’on a la même vision des choses sur pas mal de sujets mais il y a toujours cette petite barrière et c’est important. Mais on sait que son bureau est tout le temps ouvert pour nous. Il aime être proche de ses joueurs. Ce n’est que du positif. »