Né sur le sol italien, Paolo Gravina n’a pas tardé avant d’entamer son histoire avec le territoire artésien. Fils de mineur ayant traversé les difficultés du bassin minier, le septuagénaire porte en lui un héritage façonné par l’effort et la persévérance. « Mon père, après un accident à la mine, s’est reconverti pour subvenir à nos besoins. Cela m’a profondément marqué : il m’a appris qu’il faut toujours avancer, peu importe les obstacles. »
Ces enseignements, Paolo les a emportés partout, des terrains de football aux salles de classe, qu’il n’arpenta que brièvement, préférant suivre son instinct et ses passions. « Dans mon adolescence, j’étais plus rebelle que studieux, j’avais beaucoup d’énergie à revendre (rires). »