Publié le 08/11/09/2023 à 18h00
Place à la phase retour ! Encore invaincus en Ligue des Champions après trois journées, les Sang et Or retrouvent le PSV Eindhoven, avec qui ils ont partagé les points à Bollaert (1-1) au match aller. Actuels 2es de leur groupe avec 5 points, les Lensois sont ambitieux et ont des enjeux bien définis : prolonger leur série d’invincibilité et se donner le droit de croire à un futur européen…
- Date de fondation : 1913
- Stade : Philips Stadion (35 000 places)
- Couleurs : rouge et blanc
- Entraîneur : Peter Bosz
- Championnat : Eredivisie
- Meilleur parcours en Ligue des Champions : Vainqueur (1988)
C’est un nouveau défi auquel les Artésiens font face ce mercredi. Héroïques à Séville (1-1), flamboyants contre Arsenal (2-1) et unis face au PSV à Bollaert (1-1), les hommes de Franck Haise n’ont pas encore perdu en Ligue des Champions et pointent au 2e rang du groupe B. Décidés à montrer de nouveau un beau visage dans la plus prestigieuse des compétitions européennes, ils voyagent aux Pays-Bas avec humilité mais non sans ambition.
Revenus de Lorient avec un point (0-0), les Sang et Or ont entamé une nouvelle semaine chargée (3 matchs en 8 jours), la quatrième dans cette campagne 23-24. Si le rythme est élevé, le groupe artésien a déjà montré qu’il était capable de gérer ce type de série puisqu’il ne s’est pas incliné depuis le premier match de C1 (9 rencontres sans défaite toutes compétitions confondues).
Au Philips Stadion, c’est pourtant une confrontation relevée qui les attend. En effet, le PSV a remporté chacune de ses 11 journées de championnat (41 buts inscrits, 5 encaissés) et reste intraitable sur ses terres (8 succès et 1 nul en 23-24). Malgré tout, la formation de Peter Bosz n’est pas encore parvenue à l’emporter en C1, que ce soit à Arsenal (défaite 4-0), contre Séville (2-2) ou à Bollaert (1-1).
Les coéquipiers d’Elye Wahi – impliqué sur les trois dernières réalisations lensoises en Europe – devront faire preuve de solidarité et de personnalité pour revenir en Artois avec un résultat positif.
Un grand que l’on ne présente plus. Champion d’Europe en 1988 avec des joueurs comme Ronald Koeman, Wim Kieft ou encore Eric Gerets comme éléments majeurs, le PSV Eindhoven fait partie du cercle très fermé des 23 clubs ayant remporté au moins une fois la Ligue des Champions (anciennement appelée « Coupe des Clubs Champions »).
Écurie phare du championnat néerlandais, l’équipe a souvent brillé sur la scène continentale, en atteste son parcours. Ainsi, elle a participé à une compétition organisée par l’UEFA tous les ans depuis 1974, soit près de 50 qualifications européennes consécutives. Une régularité au plus haut niveau qui lui a permis de rafler un titre en Coupe de l’UEFA en 1978 avant de s’inviter sur le toit de l’Europe dix années plus tard.
Régulièrement conviés parmi les huit derniers clubs engagés en C1, les Boeren ont atteint le dernier carré de la compétition à deux reprises (1976 et 2005). Au total, le futur adversaire du Racing a disputé près de 400 matchs continentaux dans son histoire.
Comme au match aller, Peter Bosz devrait opter pour un système en 4-3-3 mené par l’avant-centre et capitaine Luuk de Jong, soutenu par Hirving Lozano et Johan Bakayoko. Au cours des deux derniers matchs de championnat (victoires 5-2 contre l’Ajax et 0-6 contre Heracles), le coach a d’ailleurs aligné les onze mêmes joueurs à l’exception de Guus Til, choisi pour faire souffler Malik Tillman le week-end dernier.
Ce mercredi, le Racing devrait faire face au même trident qu’il y a quinze jours, à savoir Jerdy Schouten, Joey Veerman et Malik Tillman, passeur décisif à Bollaert. Sur un plan plus défensif, le technicien néerlandais change rarement ses habitudes. Il alignerait le même quatuor qu’à l’aller : Jordan Teze, André Ramalho, Olivier Boscagli et Sergino Dest. Le portier argentin Walter Benitez gardera quant à lui le but.
Les Sang et Or devront également se méfier des finisseurs puisqu’Ismael Saibari (buteur contre l’Ajax) et Ricardo Pépi (buteur contre Heracles) peuvent se montrer impactants en sortie de banc.
Peter Bosz possède de nombreux joueurs de qualité dans ses rangs, à commencer par Johan Bakayoko, buteur à Bollaert à l’aller. Le tacticien peut aussi compter sur le Français Olivier Boscagli, véritable roc défensif, en témoignent ses 21 interceptions depuis le début de saison (soit le deuxième total de son championnat). Excellent passeur, l’ancien niçois exerce un rôle prépondérant dans le jeu eindhovenois. Ainsi, il est le défenseur qui effectue le plus de passes progressives en Eredivisie (114) et celui qui réalise le plus de transmissions dans le dernier tiers (120).
Attaquant de taille (1 m 88), Luuk de Jong est également un joueur essentiel du onze. Ce grand gabarit avait donné du fil à retordre à l’arrière-garde artésienne à Bollaert, sans réussir à faire trembler les filets pour autant. Il est déjà auteur de 9 réalisations et 6 passes décisives en D1 néerlandaise. Le numéro 9 des Orange (39 sélections) peut compter sur les offrandes de Joey Veerman, à l’origine de 7 passes décisives en 23-24 (soit un ratio de 0,70 par match). Avec 54 passes clés et 31 transmissions dans les seize mètres adverses, ce créateur excelle dans son registre.