Publié le 28/05/2023 à 01h35
Le rêve est désormais réalité ! Au terme d’un match maîtrisé de bout en bout, le Racing Club de Lens s’assure la deuxième place de la Ligue 1 Uber Eats, synonyme de qualification directe pour la prestigieuse Ligue des Champions ! Immense respect Messieurs.
Certaines saisons ont un goût particulier. Unique. Ce soir, à l’occasion de la 37e journée de Ligue 1 Uber Eats, les Sang et Or ont l’occasion d’écrire un nouveau chapitre : décrocher une qualification pour la Ligue des Champions pour la troisième fois dans l’histoire du club. Le tout, devant un Bollaert plein à ras bord pour la 19e fois d’affilée en autant de match cette saison.
Malgré cette chaude ambiance, la rencontre démarre sur un faux rythme. Les Artésiens précipitent un peu les choses offensivement et la précision n’est pas au rendez-vous dans les derniers gestes, même si les intentions sont là. Et contre toute attente, la situation va se débloquer rapidement.
Alors que le Racing insiste côté droit, Adrien Thomasson adresse un centre millimétré. Deiver Machado surgit au second poteau pour le reprendre d'une tête rageuse ! Ça fait 1-0 !
Il ne faudra pas beaucoup plus de temps pour voir les 37 601 supporters basculer dans l’euphorie.
Sur une attaque placée, Facundo Medina lève la tête et sert magnifiquement Adrien Thomasson dans le dos de la défense. Le numéro 28 ajuste sa frappe à ras de terre pour tromper Sollacaro (2-0) ! La domination se concrétise et le break est fait. Les Artésiens dominent leur sujet après une demi-heure de jeu. Au-delà des buts inscrits, ils rayonnent dans le jeu avec plus de 75% de possession et 88% de passes réussies.
Cerise sur le gâteau à la 33e minute lorsque Kevin Danso s’écroule dans la surface après une faute de Gonzalez. Penalty ! C’est Loïs Openda qui s’essaie pour la première fois de la saison à cet exercice… et ça fait mouche ! En prenant à contre-pied le portier, l’attaquant belge inscrit sa 20e réalisation et égale le record de Roger Boli établi en 1993-1994. Une marque historique qu’il fête comme il se doit en effectuant la célébration de l’ancien attaquant lensois : les bras à l’horizontal comme pour mimer un avion. Mémorable.
Le sérieux sera le maître mot de la seconde période. En parfaite maîtrise, les hommes de Franck Haise affichent une grande confiance et continuent d’imposer leur rythme. Les Ajacciens sont acculés dans leur camp et tout le monde est impliqué dans la construction offensive côté lensois.
Jonathan Gradit tente de servir ses coéquipiers dans la profondeur, quand Loïs Openda agit dans le dos de la défense. Seko Fofana joue les hommes à tout faire et fait même frissonner Bollaert juste après l’heure de jeu sur un festival de gestes techniques. Sa passe dans la foulée ne trouve malheureusement personne.
Les entrants sont aussi dans le match. David Pereira da Costa propose de belles choses et vient provoquer les défenseurs adverses. Dans les tribunes, on n’attend que le coup de sifflet final. Les dernières minutes ne donnent rien de concret. C’est la fin… ou plutôt le début d’une autre fête.
Dans la plus pure tradition artésienne, dirigeants, staff et joueurs sont invités au centre du terrain à recevoir une lampe de mineur. Une distinction symbolique qui matérialise l’héritage et l’authenticité, mais surtout, qui récompense une campagne monumentale.
L’hymne de la Ligue des Champions résonnera à Bollaert-Delelis la saison prochaine.
Merci et bravo Messieurs.
RC Lens-AC Ajaccio (3-0)
Mi-temps (3-0)
Les buts : RC Lens : Machado (16’), Thomasson (22’), Openda (35’, sp).
Avertissements : AC Ajaccio : Strata (13’), Gonzalez (34’).
RC Lens : Samba – Gradit, Danso, Medina – Sotoca (Saïd, 81’), Abdul Samed, Fofana (c), Machado (Haïdara, 69’) – Thomasson (Pereira da Costa, 68’), Fulgini (Claude-Maurice, 82’– Openda (Buksa, 68’).
AC Ajaccio : Sollacaro – Vidal, Youssouf, Avinel, Gonzalez – Barreto (Coutadeur, 73’), Marchetti (c), Strata – Nouri (Chegra, 66’), Bayala, Touré (Soumano, 73’).