Pouvait-on rêver mieux ? Lens-Metz en finale de la Coupe de la Ligue. Le Champion de France 1998 en titre face à son dauphin. Une revanche pour les Messins au plus haut stade d’une compétition nationale. Déjà vainqueur de cette même Coupe trois ans plus tôt, le FCM connaît la recette malgré une saison difficile en championnat (10e, toujours en bataille pour le maintien). Pour le Racing, c’est une première. D’autant que le parcours des Sang et Or ne fut pas un long fleuve tranquille.
Les succès aux forceps face à Rennes en quart (1-0) et Sochaux en demi (2-0, après prolongations) ont donné du fil à retordre aux hommes de Daniel Leclercq. Des résultats qui témoignent en revanche de la force de caractère de ce groupe.
L’autre force du Racing émane des tribunes. Et son 12e homme s’est déplacé en masse. 23 000 supporters sont attendus à Saint-Denis. Une vingtaine de trains « Corail » sont affrétés par la SNCF pour les transporter à Paris. Ce samedi après-midi, la Gare du Nord est envahie par une vague lensoise. Les chants résonnent déjà. Paris est prévenu.