Dès l’entame de match, Samba Sow s’empare de l’énergie ambiante pour battre Julien Faubert au sprint côté gauche. Dans la surface, il voit son tir du droit depuis un angle fermé repoussé par Cédric Carrasso. Le ton est donné. Les Sang et Or imprègnent leur rythme, toujours suivis par les quatre tribunes. Démé N’Diaye est également près d’ouvrir la marque quelques instants plus tard d’une volée mais le ballon file au-dessus, sûrement porté par l’euphorie. Les efforts vont enfin payer puisque que la situation se débloque à la 11e minute.
Dans la surface, Lalaina Nomenjanahary se met sur son pied droit et décoche un tir pas assez appuyé. Contré, le ballon lui revient. Cette fois, il frappe avec puissance et conviction, tellement que sa tentative heurte le poteau gauche et rebondit sur le dos du portier aquitain, impuissant. Ça fait 1-0 pour les locaux.
Ça y est, le volcan entre en éruption. Alors qu’elle était diminuée par plusieurs suspensions (Jérôme Lemoigne, Pierre Ducasse,… ) et blessures (Yoann Touzghar, Pierrick Valdivia,…), la formation lensoise domine un gros nom de Ligue 1. Les joies de la Coupe.
Des Bordelais apathiques subissent la loi de l’Artois dans ce premier acte. Les hommes de l’ancien entraîneur des Sang et Or Francis Gillot, proposent peu de solutions en attaque et ne parviennent pas à inquiéter Rudy Riou. Les coéquipiers de Yohan Démont, quant à eux, déroulent leur jeu et déploient une combativité exemplaire. Trois ans après la dernière demi-finale de Coupe de France du club, ils veulent à tout prix retrouver le dernier carré.
Seul Girondin inspiré de ces 45 premières minutes, Cheick Diabaté est tout proche d’éteindre le brasier en fin de période mais son but est refusé pour une faute au départ. Une action qui sonne comme un avertissement, comme pour dire que cette partie est loin d’être terminée.