Publié le 09/04/2022 à 12h00
Un gros morceau ! Le résultat du match aller à l’Allianz Riviera (2-1) avait nourri de la frustration tant la première période du Racing avait été aboutie. Ce second duel de la saison sera l’occasion de relancer la dynamique lensoise. Une semaine après Strasbourg, les Sang et Or affrontent un autre prétendant au podium et un nouveau bloc bien organisé, l’OGC Nice. Analyse…
L’Europe en ligne de mire. 5es avec 15 victoires, 7 nuls et 8 défaites, les Niçois n’ont pas quitté le top 5 depuis la 9e journée de Ligue 1. Uniquement opposée à des adversaires du top 10 sur ses 5 derniers matchs, la formation de Christophe Galtier s’est montrée solide sans briller pour autant (1 victoire, 3 nuls et 1 défaite). Si elle est parvenue à décrocher une victoire de prestige face au leader parisien (1-0), elle a concédé une défaite à Marseille (2-1) et un nul contre Rennes (1-1), deux concurrents directs.
Également en quête de rédemption après avoir été battus d’une courte tête à Strasbourg (1-0), les Sang et Or pourraient profiter de la baisse de régime des Aiglons pour s’adjuger les trois points.

9. Nice serre la vis hors de ses terres. Avec seulement 9 buts encaissés, il est la meilleure défense du championnat à l’extérieur.

Depuis le début de la saison, Christophe Galtier mise sur un 4-4-2 qui peut se changer en 4-3-3 lors des phases de pressing.
Défensivement, son effectif évolue dans un bloc médian, très dense, avec peu d’espaces entre les lignes, ce qui permet de mettre rapidement la pression sur le porteur de balle. Les deux libéraux, le capitaine Dante et le jeune Jean-Clair Todibo (22 ans), sont les leaders de l’arrière-garde. Dans les couloirs, Youcef Atal et Melvin Bard présentent des profils polyvalents avec un penchant plus offensif qui offre d’autres possibilités (près de 9 passes de moyenne chacun dans le dernier tiers de terrain adverse par match). Ce dernier demeure toutefois le meilleur intercepteur de l’équipe (1,6).
Walter Benitez - 12 clean sheets cette saison - garde les clés de la défense la plus hermétique du championnat (24 buts encaissés).
Dans l’entrejeu, le coach profite de la profondeur de son banc pour varier les plaisirs. Khéphren Thuram (3 buts, 2 passes décisives), Pablo Rosario, Mario Lemina et Morgan Schneiderlin (absent demain) se partagent le poste et constituent le premier rempart défensif. Ils sont aussi les relais des attaquants.
Face à Rennes, Amine Gouiri et Justin Kluivert étaient alignés dans les ailes. Meilleur buteur de l’effectif (10 réalisations), le premier cité est cependant muet depuis 8 rencontres devant la cage adverse. La paire de buteurs Kasper Dolberg-Andy Delort complète cette attaque de feu. Le trident Gouiri-Dolberg-Delort représentent 24 buts (sur 40) et 9 passes décisives.

L’assurance tous risques devant le but. Andy Delort reste l’un des attaquants les plus décisifs et réguliers du championnat. L’ancien Montpelliérain totalise 8 buts sous les couleurs niçoises dont cette tête qui a permis l’ouverture du score face à Rennes le week-end dernier. Il amène constamment du danger (2,5 tirs par match dont 1,1 cadré) et de la présence dans le camp adverse (près de 4 ballons touchés dans la surface en moyenne). Puissant et incisif dans son jeu balle au pied, il a fait parler sa patte droite à plusieurs reprises depuis le début de la saison.
Si l’attaque azuréenne est moins performante ces derniers temps, il faudra des Sang et Or solides et disciplinés pour empêcher le numéro 7 de briller.
