À l’aube de cette 12^e journée, les dynamiques sont différentes de part et d’autre. D’un côté, le Racing vient de réaliser son match le plus abouti de la saison offensivement face à Metz (avec 4 buts inscrits) et est dauphin du Paris Saint-Germain. De l’autre, l’Olympique Lyonnais est 9^ème avec 4 victoires, 4 nuls et 3 défaites et reste sur une prestation frustrante à Nice (3-2) dimanche dernier. Pour l’instant, les Olympiens ont du mal à trouver leur rythme en championnat malgré un sans-faute en Ligue Europa. Une victoire à domicile face à un équipe du top 3 pourrait suffire à les relancer… Mais les hommes de Franck Haise vendront chèrement leur peau…

64. C'est le nombre de tirs cadrés par Lyon cette saison, soit le total le plus élevé du championnat. Le RC Lens se situe juste derrière avec 59 tentatives dans le cadre en Ligue 1. Des chiffres qui témoignent de l'efficacité offensive des deux équipes.

Après plusieurs remaniements en début de saison, Peter Bosz a opté pour un 4-2-3-1. L’entraineur rhodanien fait confiance à un noyau dur de joueurs capable d’imposer un rythme très intense avec un pressing haut. Lucas Paqueta est désormais installé à l’avant, en faux numéro 9, avec Karl Toko Ekambi - auteur de 3 buts sur les quatre dernières rencontres de championnat - et Xherdan Shaqiri sur les côtés. Oussem Aouar se charge, quant à lui, d’orienter le jeu en qualité de numéro 10.

Les deux milieux de terrain occupent un volume de jeu important et dégagent une certaine sérénité, à l’image du centre de Bruno Guimaraes pour le quatrième but lyonnais face au Sparta Prague en Ligue Europa. Enfin, le Racing devra se méfier du jeu long proposé par les centraux, notamment Jérôme Boateng, auteur de 2 passes décisives sur les deux derniers matchs.

Qui d’autre que Lucas Paqueta ? Le Brésilien renaît sous le maillot olympien après des débuts en Europe inconstants du côté de l’AC Milan. En 11 matchs, l’international auriverde a fait trembler les filets à 4 reprises et a distribué 2 passes décisives. Dans un rôle d’électron libre, il détient les clés de l’animation offensive lyonnaise grâce à sa vision de jeu et sa conduite de balle. Polyvalent, il intervient également sur les phases de pressing et de récupération. Une arme que les Artésiens devront à tout prix contenir pour espérer s’imposer.