Publié le 16//10/2019 à 10h20
En partenariat avec Clairefontaine, « Atout jeunesse » vous permet de découvrir un joueur de la formation lensoise à travers son parcours scolaire et sportif, son état d’esprit ou une initiative personnelle marquante. C’est José Capon, milieu offensif du groupe Espoirs, qui s’y colle !
« J’ai commencé le foot à l’âge de 4 ans à l’US Attaquoise. Un an plus tard, j’ai été repéré par le Calais CRUF. J’ai été blessé et j’ai vécu deux années compliquées. Mon coach, Mickaël Vasseur, m’a beaucoup aidé. Il me disait de ne pas lâcher. Vers l’âge de 12 ans, j’ai intégré le Pôle Espoir de Liévin. A mon arrivée, c’était compliqué pour moi car j’avais pris du poids et ça s’est ressenti dans mon football. Le coach Georges Tournay m’a beaucoup aidé et grâce à lui j’ai perdu 12 kilos. Je me suis remis en question et j’étais bien mentalement. A cette époque, je jouais à l’US Boulogne. Le coach Thierry m’a aidé à être plus performant. Je suis arrivé au début de la saison 2017-2018 à Lens. L’intégration dans le groupe s’est bien passée. Je me suis vite mis dans le bain. Ça n’a pas été trop compliqué pour moi. »
« Je suis heureux d’être ici. La Gaillette est un bon centre de formation. J’ai toujours eu envie de jouer à Lens. Mon beau-frère, Benjamin Bourigeaud, y est pour beaucoup. J’ai appris à connaître le club à travers lui et son évolution. Pourquoi ne pas suivre ses traces ?! Il m’a donné beaucoup de conseils. Il m’a toujours dit que le mental était important. Sans ça, on ne peut pas y arriver ! Je sais que j’ai des qualités footballistiques mais je dois renforcer mon mental pour pouvoir progresser et aller le plus loin possible. Si l’on joue au RC Lens, c’est que l’on a des qualités. Mais c’est le mental qui fera la différence. Dans les mauvais moments, il faut serrer les dents, travailler et ne rien lâcher ! Je crois et j’espère pouvoir devenir un joueur professionnel. »
« Je progresse petit à petit. J’ai de bonnes qualités techniques mais je dois renforcer mon mental. Pour cela je me fixe des objectifs et j’essaye de voir plus haut. Jouer un jour la Ligue des Champions, ce serait énorme pour moi ! Je ferai tout pour y arriver. Je ne dois pas me contenter de ce que j’ai et de ce que je fais actuellement. Il ne faut pas que je reste sur mes acquis. Je dois en faire toujours plus. A l’entraînement, j’essaye de mettre de l’intensité dans tout ce que je fais. Parfois, même si la séance est terminée, je reste sur le terrain pour travailler mes coups francs et les améliorer. C’est aussi un petit challenge avec Benjamin qui est bon dans ce domaine. Je pourrai le surpasser [Ndlr, rires]. Si je marque un week-end et que lui non, je le chambre : « Bah alors ? Quand est-ce que tu marques ? » Ce n’est pas encore arrivé cette saison, il va falloir que j’ouvre le compteur. »
« Je n’ai pas de pression par rapport à Benjamin parce qu’il est de la famille. Je vais essayer de me faire un nom et de le surpasser. »
« C’est costaud et fatigant. On s’entraîne et on enchaîne avec de nombreuses heures de cours. Ceux qui n’habitent pas loin rentrent chez eux le week-end. Les autres restent à La Gaillette. Ils doivent attendre les vacances scolaires pour retrouver leur famille. Ça peut être difficile d’être loin de ses proches. Parfois, le temps est long sans eux. Les miens me manquent. Heureusement, on est une bande de potes ici. Forcément, on est jeune, on fait quelques bêtises. Comme faire des écarts au niveau de la nourriture. Mais il ne faut pas en abuser !
Au centre de formation, il y a des règles et elles sont nécessaires même si parfois on aimerait faire comme on veut. Il y a un couvre-feu pour ne pas manquer de sommeil. Sinon, ça pourrait se ressentir sur nos performances.
Le matin, on doit déjeuner et on n’a pas forcément faim. Mais c’est le repas le plus important de la journée.
On a des moments de libre pour sortir de La Gaillette. Mais on ne le fait pas forcément. On est bien ici car on vit football, on mange football.
Au lycée, on a des horaires adaptés à nos entraînements. Alors pour les autres élèves, on est différent. Ça peut engendrer une certaine jalousie de leur part. »
« Je m’entends bien avec tout le monde et la vie de groupe se passe bien. Mais j’aime parfois être seul pour regarder des séries, me poser tranquillement. »
« Avec mes équipiers, on doit remonter la pente, gagner le championnat et disputer les play-offs. Être ensemble et monter ensemble ! »
« J’ai de très bonnes relations avec les éducateurs du centre. Les coachs nous aident à être de bons joueurs mais aussi des hommes avec des valeurs. Ils sont tous proches de nous et nous aident. C’est important. »
« Ça fait quelque chose qu’il soit notre coach. C’est intéressant que l’on puisse avoir le retour d’expérience d’un ancien joueur du Racing. »
« Si un jeune a vraiment envie d’être footballeur au plus haut niveau, il doit foncer et ne jamais baisser les bras ! Il ne doit pas être négatif ou défaitiste. »