Publié le 07/12/2024 à 14h45
Né à Montigny-en-Gohelle dans le bassin minier et devenu international tricolore sous les couleurs sang et or, Georges Lech a marqué l’histoire du Racing (1962-1968). Petit-fils et fils de mineurs polonais, l’ancien attaquant participera aux festivités de la Sainte-Barbe, ce dimanche à Bollaert-Delelis, en donnant le coup d’envoi fictif de RC Lens-Montpellier HSC.
Après les renommés Arnold Sowinski, Henri Kowalkowski, Théodore Szkudlapski, Stefan Ziemczak ou encore Bernard Placzek, Georges Lech perpétue la tradition des noms d’origine polonaise au RCL. Petit-fils et fils de mineurs venus en France pour extraire le charbon, celui qui est né à 8 kilomètres de Lens apprend à jouer au football avec ses amis de la cité minière.
À 10 ans, Georges Lech fait ses débuts au club de Billy-Montigny avant d’être repéré par Henri Trannin, iconique recruteur du Racing Club Lensois. Cette signature permet à son père, jusqu’alors mineur de fond, de devenir employé des Houillères pour l’entretien du stade Bollaert. Il côtoie ainsi le père de Maryan Wisniewski, autre joueur phare du RCL entre 1953 et 1963.
Chez les Sang et Or, tout va très vite. À seulement 16 ans, il rejoint l’équipe professionnelle du club et fait ses débuts au plus haut niveau lors d’une rencontre de Coupe de France face à Lille (victoire 2-1). En 1963, il est sélectionné pour participer à l’EURO des moins de 19 ans avec les Bleuets.
Peu à peu, il s’affirme comme un titulaire indiscutable sous la houlette du coach Elie Fruchart. Appelé en Bleu à 18 ans, il honore sa première cape face à la Bulgarie (3-1, 26 octobre 1963) puis devient le plus jeune buteur tricolore de l’époque face à la Suisse (2-2, 11 novembre 1963). En Artois, il fait les beaux jours du Racing en remportant deux fois la Coupe Charles Drago (1965-1968) et évolue notamment avec son frère cadet, Bernard.
Après six ans et 214 apparitions sous les couleurs sang et or (78 buts), Georges Lech quitte Lens pour Sochaux (1968-1972), puis Reims (1972-1976). En parallèle, le natif de Montigny-en-Gohelle portera le maillot de l’équipe de France – et même une fois le brassard de capitaine – à 35 reprises.