Place au match retour ! En ballotage favorable après leur victoire à Bollaert-Delelis, les hommes de Will Still veulent finir le travail ce jeudi. Si la tâche s’annonce difficile au stade olympique d’Athènes, les Lensois voudront capitaliser sur leur bonne prestation de l’aller et la série positive qu’ils traversent (3 succès toutes compétitions confondues). Pour rappel, les Artésiens valideront automatiquement leur billet pour la phase de ligue de l’UEFA Conference League s’ils s’imposent ou font match nul.

Vainqueurs du Stade Brestois 29 ce week-end (2-0), les joueurs du Racing ont engrangé de la confiance. Côté grec, la donne est similaire puisque le Panathinaïkos a signé un succès à domicile en championnat face à l’APO Levadiakos (1-0). Malgré tout, les Vert et Blanc restaient auparavant sur deux revers sur leurs terres, face à Asteras Tripolis (0-1) en Super League et l’AFC Ajax (0-1) en Ligue Europa.

Pour cette confrontation européenne, les Sang et Or ont rendez-vous avec le mythique Stade Olympique d’Athènes (69 618 places). Construite en 1982 puis rénovée à plusieurs reprises, l’enceinte hellénique a notamment accueilli les championnats du monde d’athlétisme 1997 et les Jeux Olympiques 2004. En football, l’antre grec abrite désormais les rencontres à domicile du Panathinaïkos.

Par le passé, le stade était également utilisé par les deux autres grands clubs de la cité athénienne : l’Olympiakos FC et l’AEK Athènes. Il a aussi été le lieu de plusieurs finales européennes dont deux de Ligue des Champions (1994 et 2007). Dans la capitale grecque, le RC Lens foulera une pelouse qu'il connait déjà pour y avoir disputé deux rencontres européennes, en Ligue des Champions (défaite 1-0, 1998) et en Coupe de l'UEFA (0-0, 2007).

Peu de changements en vue ! À l’instar du match aller, l’entraîneur Diego Alonso devrait opter pour un système en 4-2-3-1, avec le gardien Bartlomiej Dragowski ainsi que les défenseurs Giannis Kotsiras, Tin Jedvaj, Sverrir Ingi Ingason et Filip Mladenovic.

Au milieu, le coach devrait reconduire sa confiance au double pivot Willian Arão-Adam Gnezda Cerin qui avait faire preuve d’impact en Artois. Celui-ci sera certainement renforcé par la présence, un peu plus haut, du meneur de jeu Anastasios Bakasetas. Maître à jouer du Panathinaïkos, le Grec aux 67 sélections sera une nouvelle fois l’un des joueurs à surveiller.

Dans les couloirs offensifs, le Brésilien Tetê et Filip Djuricic (51 buts et 56 passes décisives en carrière) épaulaient à l’aller l’avant-centre Fotis Ioannidis, unique buteur grec à Bollaert-Delelis. Néanmoins, Diego Alonso pourrait aussi privilégier la titularisation de l’Uruguayen Facundo Pellistri – entré en jeu la semaine dernière – comme il l’a fait en championnat ce week-end.