Publié le 08/04/2025 à 12h00
Dans sa démarche de transmission et de mise en lumière des figures emblématiques ayant marqué son histoire, le RC Lens poursuit son initiative en honorant les historiques Anton Marek, Xercès Louis, Élie Delacourt et Henri Trannin. Ainsi, des totems à leur effigie ont été installés au pied de chaque tribune du stade Bollaert-Delelis.
Ces totems viennent compléter celui déjà dédié à Max Lepagnot, tout en s'inscrivant dans le sillage de ceux inaugurés à La Gaillette Gervais Martel en l'honneur de Daniel Leclercq, Arnold Sowinski et Éric Sikora. Ainsi, ces monuments de mémoire réalisés en collaboration avec le Lycée Professionnel Henri Senez d’Hénin-Beaumont dans le cadre d'un projet pédagogique permettront à chaque spectateur de plonger dans l’histoire de ces personnalités incontournables qui ont marqué l’histoire du Racing.
Témoignant de l'engagement du club à rendre hommage aux figures marquantes de son histoire et à transmettre leur héritage aux supporters, un totem à l’effigie de la personnalité ayant donné son nom à chaque tribune se dresse désormais devant celle-ci, depuis la réception de l’AS Saint-Étienne, le 6 avril dernier.

Natif de Vienne, Anton Marek est un défenseur iconique du Racing. Il débarque en Artois en 1934 et porte le maillot lensois pendant près de six saisons. Son histoire avec le club est entrecoupée par la guerre, qui l’oblige à quitter Lens jusqu’en 1945. Il fait son retour sous une nouvelle casquette, celle d’entraîneur, et dirige les Artésiens en Division 1 jusqu’en 1947. Il est de nouveau coach du Racing entre 1953 et 1956 et emmène les Lensois à la 2e place, à seulement un point du leader, lors de sa dernière campagne.
Xercès Louis débute son aventure artésienne en 1949. Le Racing renoue alors avec la D1 après deux exercices à l’échelon inférieur. Ce milieu de terrain s’affirme vite comme un élément important du onze lensois et devient capitaine de l’équipe. Premier antillais appelé en Équipe de France, il fait ses débuts en Bleu en 1954 contre la RFA. Au cours de ses 12 sélections, le natif de Sainte-Marie participe notamment à la Coupe du Monde 1954 en tant que joueur du RC Lens. Il défend les couleurs artésiennes pendant neuf saisons avant d’entamer une carrière d’entraîneur.

Pur Artésien natif de Bully-les-Mines, Henri Trannin (1919-1974) est un joueur du Racing à partir de 1937. Il fait ses premiers pas avec les Sang et Or à seulement 18 ans en tant que gardien de but et évolue notamment aux côtés de Raymond François, Stefan Dembicki ou Ladislas Siklo. Il raccroche les crampons à la fin des années 1940. Employé à la Compagnie des Mines, il entre au Conseil d’Administration puis au Comité de Direction du club. En parallèle, il est Responsable de la commission des jeunes. Un bel hommage pour celui qui a repéré des dizaines de jeunes joueurs notamment Ahmed Oudjani, qui deviendra le meilleur buteur de l'histoire du club.

Fils de mineur, Élie Delacourt est employé à la SNCF avant de participer au renouveau du club au début des années 1970. Premier abonné de l’histoire du Racing, il exerce avec dynamisme son rôle de président d’une association de supporters dans le quartier de son débit de boisson, Avenue Van Pelt à Lens.