"On a un sentiment mitigé car on fait une première période plus que convenable. Nous avons les occasions. Comme cela arrive parfois sur le seul tir cadré de l’adversaire nous concédons un but. Mais nous avons déjà connu ces situations là.
Ce qui me désole est que nous ayons connu un bug sur les 2ème et 3ème buts. On a un gros passage, comme un bug informatique où les fils se touchent. On se met un handicap, 3-0. Malgré tout, on revient. Encore une fois, je croise les doigts pour que le ballon soit sorti sur le 3ème but que nous marquons. Mais l'information que j’ai sur la vidéo est qu’il est valable. Cela n’excuse pas tout. A 3-0, les joueurs n’ont pas lâché et sont revenus. On a été plus près du match nul que de la défaite. Malgré tout, encaisser trois buts montre nos défaillances du jour. Châteauroux nous avait posé des problèmes à l’aller. Je ne pense pas que nous ayons sous-estimé cette équipe. Mais nous faisons un cadeau sur le premier but. Le deuxième et le troisième sont des fautes anormales à ce niveau. C’est forcément une grosse déception. Nous voulions réagir après le match nul face à Grenoble, dont nous n’étions pas satisfaits. Il faut prendre du recul. Si on analyse bien le match, on voit que les 45 premières minutes sont plutôt bonnes. La fin aussi. On a ces 10-15 minutes de flottement qui nous ont été fatales. A 3-0, les joueurs n’ont pas lâché. Il ne faut pas tout remettre en cause même si cette défaite a du mal à passer."

Source : Canal+ décalé

"C’est une faute professionnelle d’avoir lâché le match pendant 20 minutes. (…) C’est difficilement explicable. C’est désolant. C’est une grosse contre performance. Il va falloir vite se laver le cerveau et travailler pour repartir de l’avant. Il faut qu’on se remette à l’endroit. Quand on voit ce qu’on peut faire pendant 10 minutes, je ne comprends pas comment on ne peut pas le faire pendant 90 minutes. Je ne pense pas que les matches précédents étaient ratés. (…) Grenoble était compliqué. Mais là, on fait une bonne première période. On fait une erreur, on la paie cash et ensuite on a lâché. (…) Quand on voit comment on joue les dix dernières minutes, ce n’est pas possible."