Publié le 29/11/09/2023 à 18h24
London calling ! Sur une bonne dynamique en championnat (8 matchs sans défaite), les Sang et Or retrouvent la Ligue des Champions, ce mercredi, du côté d’Arsenal. Battus lors de leur dernière sortie européenne, ils veulent relancer le compteur points face au leader du groupe B, afin de pouvoir croire à une qualification pour le prochain tour de la compétition.
- Date de fondation : 1886
- Stade : Emirates Stadium (60 704 places)
- Couleurs : Rouge et Blanc
- Entraîneur : Mikel Arteta
- Championnat : Premier League
- Meilleur parcours en Ligue des Champions : Finaliste (2006)
On the road again ! Rentrés de Clermont il y a seulement trois jours, les Sang et Or ont déjà repris la route en direction du Royaume-Uni. Après les volcans, c’est une montagne du football anglais et européen qui se dresse devant les hommes de Franck Haise. Pour autant, à l’instar de ses précédentes sorties en Ligue des Champions, le Racing se montrera ambitieux et tentera d’apposer sa patte sur la rencontre.
En plus de sa grande expérience en Ligue des Champions (plus de 200 matchs de LDC) et de son statut de vice-champion d’Angleterre, la formation dirigée par Mikel Arteta affiche également une grande solidité sur ses terres. Ainsi, elle n’a subi qu’une seule défaite lors de ses 12 dernières réceptions européennes. Cela se traduit par un parcours sans fausse note cette saison : les Britanniques sont intouchables à l’Emirates (7 victoires et 2 nuls toutes compétitions confondues) et s’appuient sur une défense de fer (10 buts encaissés, soit le plus faible total de PL). Costaud, le vice-champion anglais réussit un parcours quasi-parfait jusqu’ici en C1 (3 victoires, 1 défaite) et reste sur trois succès de rang.
Malgré tout, le RC Lens a des arguments à faire valoir. À l’appel (du nord) de Londres, les Artésiens auront à cœur de répondre de nouveau présent, un mois et demi après avoir fait tomber l’actuel leader de Premier League à Bollaert (2-1). Si les matchs se suivent et se ressemblent rarement, le Racing peut tout de même se targuer d’être invaincu face à Arsenal en trois confrontations dans la plus prestigieuse des compétitions (2 succès, 1 nul). C’est l’adversaire que les Gunners ont le plus affronté en LDC sans l’emporter…
Conscients de l’immense challenge qui les attend, les coéquipiers de Brice Samba devront faire preuve de valeurs collectives pour livrer une nouvelle prestation défensive aboutie (5 clean sheets d’affilée en championnat).
Les « Canonniers », ou un adversaire de gros calibre. Avec plus de 200 matchs de Ligue des Champions à son actif, Arsenal fait partie des grands habitués des rendez-vous européens. Les Anglais ont d’ailleurs lié leur plus bel exploit européen aux « Frenchies » (surnom donné aux joueurs tricolores évoluant en Angleterre). Ainsi, le club a atteint la finale de la C1 en 2006 sous la houlette d’Arsène Wenger alors qu’il comptait dans son effectif plusieurs Français, dont Thierry Henry, Robert Pirès ou Abou Diaby. Battu par Barcelone (2-1), il n’a jamais remporté la coupe aux grandes oreilles mais est parvenu à se hisser parmi le top 8 européen à six reprises.
Malheureux finaliste de la Coupe de l’UEFA en 2000 – après avoir croisé la route du Racing - et de la Ligue Europa en 2019, le club londonien a tout de même garni son armoire à trophées d’une Coupe des Coupes, glanée en 1994 aux dépens de Parme (1-0, voir photographie).
L’équipe de Mikel Arteta ne devrait pas beaucoup évoluer par rapport au match aller. Le technicien espagnol, adepte du 4-3-3, devrait une nouvelle fois aligner David Raya au poste de gardien. En défense, Oleksandr Zinchenko, Gabriel et l’international français William Saliba retrouveront une place de titulaire. Si Takehiro Tomiyasu avait été préféré à Ben White dans le rôle de latéral droit à Bollaert, l’Anglais pourrait cette fois débuter.
Dans l’entrejeu, le coach effectue généralement peu de rotation. Ainsi, le capitaine Martin Ødegaard sera vraisemblablement accompagné par Declan Rice et Kai Havertz.
C’est sur le plan offensif que le Racing pourrait découvrir une nouvelle tête. Si Bukayo Saka et Gabriel Jesus seront certainement titularisés, le Brésilien Gabriel Martinelli (blessé à l’aller) est susceptible de faire son apparition dans le onze, au profit de Leandro Trossard.
Début octobre, à Lens, il avait dû quitter ses partenaires en raison d’une blessure après 34 minutes de jeu. Elément clé des circuits offensifs mis en place par Mikel Arteta, Bukayo Saka a déjà délivré 8 passes décisives et inscrit 6 buts cette saison. Il est, entre autres, le 3e joueur qui réalise le plus de passes clés (32) en Premier League. L’international anglais de 22 ans (31 sélections, 11 réalisations) sera l’un des principaux dangers à contenir par le Racing.
Sur le flanc gauche, Gabriel Martinelli a également un rôle prépondérant dans le jeu londonien. Fin dribbleur, excellent passeur et buteur efficace, le Brésilien s’est rendu décisif à cinq reprises durant cette campagne 23-24.
Lens devra aussi se méfier de Declan Rice. Véritable plaque tournante de son équipe (91 passes dans le dernier tiers du terrain, 2e total de Premier League), le milieu défensif se démarque par sa qualité de passe (91% de transmissions réussies en moyenne). Il faudra l’empêcher d’orienter le jeu à sa guise !