« Diouf ». Ce nom de famille résonne tout particulièrement dans les cœurs des supporters sang et or. Entre 2000 et 2002, El-Hadji Diouf a été l’un des artificiers chouchous de Bollaert, faisant trembler les filets à 19 reprises en 61 matchs. L’arrivée d’Andy Diouf au Racing est donc un beau clin d’œil à l’histoire mais marque aussi l’écriture d’un nouveau chapitre.
Évidemment les parcours sont différents et celui d’Andy a débuté en région parisienne, il y a 14 ans de cela.
Le petit garçon a à peine 6 ans quand il démarre à l’AF Garenne-Colombes, guidé par une passion très chère à sa famille. Chez les Diouf, tout tourne autour du ballon rond. Sous l’impulsion de ses deux grands frères et de son père, qu’il considère comme des modèles, il devient vite un érudit. Déjà imposant physiquement pour son âge, il se fait rapidement remarqué par une formation historique du football français et non des moindres : le Paris Saint-Germain. Une étape décisive dans son optique de devenir professionnel.
Pendant trois saisons, de 2009 à 2012, le jeune gaucher s’aguerrit mais doit aussi trouver les clés pour s’adapter à l’exigence d’un club de cette stature. Il en ressort grandi et encore plus affuté balle au pied, renforçant au passage son esprit de compétition. Plus en vue, il opte ensuite pour une enseigne un peu moins prestigieuse mais qui lui offre les meilleures conditions pour développer au maximum son potentiel. Au sein de l’AC Boulogne-Billancourt, Andy est un des cadres de l’équipe et s’affirme dans le cœur du jeu. Caractérisé par son activité et son instinctivité sur le terrain, Andy montre les prémices d’un profil box-to-box en pleine émergence.