L’un de ces matchs qui restent dans les esprits. Le 29 octobre 2002, le Racing reçoit le AC Milan à l’occasion de la 5e journée de phase de groupe de la Ligue des Champions. C’est la deuxième participation des Sang et Or à cette compétition après une saison 2001-2002 probante. Accrocheurs, les hommes de Joël Muller pointent à la troisième place avec une victoire et un match nul en quatre rencontres. Ils sont encore dans la course pour une qualification, à deux points derrière le Deportivo la Corogne.
Publié le 29/10/2021 à 10h12
Un match référence ! Pour la deuxième campagne de Ligue des Champions de l’histoire des Sang et Or, le Racing fait tomber le futur vainqueur de la compétition à Bollaert lors de la 5e journée des phases de groupe. Dix-neuf ans plus tard, retour sur cette rencontre légendaire et marquante de cette épopée européenne.
Face à eux se trouve un des favoris pour le trophée, premier du groupe avec 12 points pris sur 12 possibles. Les Milanais sont alors en pleine confiance avant de débarquer à Bollaert et se présentent avec un groupe amputé de quelques stars de l’époque dont leur meilleur buteur Filippo Inzaghi. Toutefois, le niveau reste élevé avec des joueurs comme Andriy Shevchenko, Paolo Maldini ou encore Andrea Pirlo.
Les coéquipiers d'Antoine Sibierski ne se laissent pas impressionner pour autant et développent un jeu osé. Malheureusement, l’armada milanaise va prendre le contrôle de la partie dès la demi-heure de jeu. Sur un centre d’abord détourné par Jon Dahl Tomasson, Andriy Shevchenko surgit, reprend le ballon de la tête et trompe Guillaume Warmuz pour ouvrir le score à la 31e minute (0-1).
Coup de massue sur les têtes lensoises. Mais avec une force de caractère impressionnante, les Artésiens renversent la vapeur en dix minutes. Servi sur le côté gauche, John Utaka se défait seul de la défense et dépose un magnifique ballon sur la tête de Daniel Moreira qui s’empresse de prendre Christian Abbiati à contre-pied (1-1). Belle inspiration juste avant la mi-temps.
Des Lensois entreprenants surprennent les Italiens dès l’entame du second acte. Sur un pressing efficace, John Utaka - encore lui - surprend Thomas Helveg par son agressivité, récupère le ballon et s’en va battre le portier milanais à la 49e minute (2-1). Libérés, les Sang et Or veulent enfoncer le clou et continuent de pousser jusqu’à la fin de la partie.
Ils décrochent une victoire de prestige, au courage, face à une équipe de Milan qui soulèvera le trophée de la Ligue des Champions sept mois plus tard. À l’issue de cette rencontre, le Racing peut encore espérer la qualification mais sera tenu en échec par le Bayern Munich, quinze jours plus tard (3-3), et terminera troisième du groupe avant de jouer la Coupe de l’UEFA.