Après quatre matchs sans victoire toutes compétitions confondues, l’heure est à la relance. Le Racing débute le mois de mars sur la pelouse de Lyon, l’une des équipes du moment les plus en forme du championnat. Globalement dominateurs, les Sang et Or peuvent aussi compter sur Brice Samba pour stopper les contre-attaques lyonnaises. Juste avant la pause, David Pereira da Costa s’infiltre et trouve Florian Sotoca pour l’ouverture du score. En seconde période, Elye Wahi double la mise sur penalty puis Kevin Danso soigne le succès artésien dans les derniers instants. Lens l'emporte à Lyon pour le première fois depuis 1998 en championnat, et de quelle manière (0-3) !

Quelques jours plus tard, les Lensois reçoivent le Stade Brestois 29 à Bollaert-Delelis. Une nouvelle fois, ils doivent faire preuve de maturité pour faire chuter le deuxième de Ligue 1. Dans une rencontre serrée, les Artésiens tirent leur épingle du jeu dès le premier acte. David Pereira da Costa, qui honore alors sa 100e apparition en Sang et Or, est à l’origine du but. Si la déviation de la tête d’Elye Wahi heurte le poteau sur le centre du numéro 10, Ruben Aguilar est en embuscade et inscrit sa première réalisation avec le RC Lens. Costauds et rigoureux, les coéquipiers de Florian Sotoca s’imposent et intègrent le top 5 pour la première fois de la saison (1-0).

Dans les semaines qui suivent, les Lensois font de nouveau face à un manque de réalisme. D'abord en s'inclinant face à un adversaire niçois efficace sur ses trois tirs cadrés (1-3). Ensuite à Lille, où le Racing peine à développer son jeu (2-1). De retour sur ses terres face au Havre, il prend les devants par Przemyslaw Frankowski mais concède l’égalisation sur penalty en fin de partie (1-1) avant d’être vaincu à Metz malgré le but de Florian Sotoca et une nette domination (2-1). À la mi-avril, le RC Lens pointe néanmoins toujours au 6e rang et garde son destin en mains en vue d’une future qualification européenne.