Découvrez les moments forts de la conférence de presse du jour donnée par Eric Sikora et Brice Dja Djédjé en direct de La Gaillette avant la 30e journée de Domino's Ligue 2 face à Reims...
Ce qui s'est passé pendant le match a renforcé le groupe dans la solidarité. Depuis je n'ai pas senti un groupe abattu a l'entraînement. On a les cartes entre nos mains !
Le match de lundi est un match à part dans une saison.
On ne peut pas être toujours dans le négatif.
La confiance et le mental sont importants dans le sport. A partir du moment où tu doutes, tu joues petits bras et tu ne te lâcheras pas. Il faut que l'on retrouve la confiance !
Bollaert-Delelis n'est pas un handicap.
On est passé à côté d’Orléans, on a été très moyen mais contre Sochaux et Clermont a eu des occasions, on a couru,...
Je vis au quotidien avec les joueurs. Il n'y a aucun souci entre eux.
C'est bien de rejouer rapidement. Le match de Reimsarrive à un bon moment même si c'est chez le leader. On ne va pas y aller en victime !
Reims a un collectif fort et a des individualités mais je suis confiant, je n'ai pas de crainte !
C'est la 1ère fois qu'il arrive autant de choses dans ce club. Il faut vivre avec, être fort, s'appuyer sur son staff, les gens du club qui sont derrière nous pour nous encourager. Mais il faut être blindé !
Les dirigeants sont attentifs et à l'écoute. On parle beaucoup ensemble. Même si je suis touché, ça m'évite de m'épancher.
Le problème c'est que quand quelque chose est dite ou écrite, les gens restent là-dessus même si c'est prouvé que c'est faux.
L'important est de sauver le club ! Aujourd'hui, on est dans les clous. Il faut continuer à travailler.
Il nous reste 9 points à aller chercher. Je me concentre là-dessus avec mes joueurs.
Je reçois des messages d'anciens joueurs de Lens comme Lemoigne, Pierrick Valdivia, Yoann Touzghar, Zakarya Bergdich... Ca fait plaisir de voir leur soutien et qu'ils n'oublient pas Lens.
Les temps ont changé. Il faut s'adapter et, dès le plus jeune âge, faire comprendre aux joueurs les valeurs, l'éducation...
Jean-Ricner Bellegarde est blessé (entorse à la cheville). William Bianda a repris avec le groupe mais c'est un peu juste pour samedi.
Karim Hafez a été déplâtré. Maintenant ça dépendra de sa capactié de récupération.
Aujourd'hui le plus important est de sauver le club ! Il reste quelques matchs et samedi à Reims ça ne sera pas facile.
Lundi j'ai entendu des choses qui m'ont blessé, sur moi, ma famille. Ma femme et mon enfant étaient en tribune et ont entendu des insultes. Mais je préfère relativiser et penser à autre chose. Je n'ai pas envie de parler de cela.
C'est toujours bien d'avoir nos supporters à l'extérieur pour venir nous encourager. Ils on décidé de ne pas venir samedi. C'est leur choix et ils ont leur raison.
Si ça ne se passe pas bien, on risque de tous pleurer à la fin. Ce n'est pas notre but ! Il faut essayer de nous maintenir le plus rapidement possible.
On est tous solidaire et on se parle énormément car on sait que cette situation ne peut pas durer. On doit faire le dos rond.
Ce n'est pas parce que Reims est premier de L2 qu'il faut avoir peur.
Samedi, il faudra être solidaire et montrer un autre état d'esprit. On va essayer de faire un résultat à Reims.
A l'extérieur, on se met un peu moins de pression. A Bollaert-Delelis, on a un formidable public et on se met sûrement une pression inutile.
Le staff nous encourage et nous conseille. On regarde vers l'avant et il ne faut pas oublier qu'il reste des matchs à jouer ! Rien n'est terminé !
Chacun essaye de tirer son épingle du jeu mais on essaye toujours de se parler et de jouer collectivement. Après si un joueur peut faire la différence seul, on est preneur.
Mon objectif est de tout faire pour que le Racing reste en Ligue 2 !