Publié le 17/03/2022 à 12h50
Mis à jour à 18h25
Alors que la réception du Clermont Foot 63 approche à grands pas, l’entraîneur Franck Haise et le défenseur Jonathan Gradit se sont exprimés en conférence de presse ce jeudi. Les deux Lensois ont abordé, entre autres, les enjeux de cette prochaine rencontre, le bilan du week-end dernier, les ambitions du Racing pour la fin de la saison et la convocation de Jonathan Clauss en Équipe de France.
Interrogé sur la possible présence de Wesley Saïd dans le groupe, Franck Haise s’est montré optimiste. « Wesley devrait être dans le groupe. Il n’a pas fait la totalité des séances de la semaine mais sur ses moments de présence, tout s’est bien passé. Donc il y a de grandes chances qu’il soit parmi nous. »
Concernant les manquants, Corentin Jean « avance bien dans sa phase de réathlétisation. » Facundo Medina est quant à lui suspendu pour cette rencontre. Une absence que regrette l’entraîneur. « Il est très solide depuis plusieurs matchs, à l’image de toute la défense centrale. C’est dommageable de le perdre pour cette rencontre mais on a d’autres joueurs qui peuvent le suppléer. »
« Déception » et « frustration » sont les premiers mots qui viennent à la bouche de Jonathan Gradit au moment d’évoquer la rencontre face à Metz. « On s’attendait à ce que ce soit fermé mais on n’a pas trouvé de solutions pour débrider le match donc ça reste frustrant à la fin. »
Pour le défenseur central, la solution aurait pu passer par les côtés. « En cherchant à passer plus sur les ailes, on aurait pu contourner leur bloc qui était très dense dans l’axe. » Il a conclu en se projetant sur la prochaine rencontre. « C’est du passé. Maintenant, on se concentre sur Clermont. »
« Ce week-end, ça sera un match différent de celui de Metz », a précisé Jonathan Gradit. « Les Clermontois ont une philosophie de jeu basé sur la possession de balle. J’ai vu leur match contre Marseille, ils ont proposé beaucoup de jeu. Donc j’espère que ça sera ouvert. »
Pour Franck Haise, la formation de Pascal Gastien « laisse moins d’espaces qu’en début de saison. » « Même si elle a perdu ses deux derniers matchs, elle est parvenue à s’imposer à Marseille et à Nice. C’est une équipe qui a de la qualité dans les sorties de balle. » Le coach s’est ensuite recentré sur l’essentiel. « Ce qui m’importe maintenant, c’est le jeu que l’on va proposer. »
Son défenseur ajoute que cette confrontation revête d’une importance capitale pour la fin de la saison. « C’est déjà un match clé parce qu’après la trêve, on joue des candidats à l’Europe. Donc il faut assurer contre Clermont. »
Les deux Artésiens se sont projetés sur le futur en championnat. Jonathan Gradit : « On peut être satisfait de notre saison jusque-là mais avec le potentiel qu’on a, on peut viser plus haut. On se doit d’être ambitieux. » En revanche, rien ne sera donné aux Sang et Or. « Ça va être difficile sur le terrain. Les équipes s’accrochent, surtout à ce stade de la saison. Ça va être une fin de championnat très alléchante. » Le joueur lensois est conscient « des attentes qui entourent le club ». « Je comprends l’exigence des supporter sur nos résultats. Comme nous, ils aimeraient qu’on soit plus haut. Mais la réalité du terrain est tout autre. »
Interpelé sur un possible objectif européen, Franck Haise a été clair. « Ce n’est pas parce qu’on n’est pas attendu que l’Europe est un mot tabou. Mais je ne peux pas dire que ça soit notre objectif prioritaire. Aujourd’hui, nous sommes dans le top 10 de Ligue 1 depuis 22 mois. On assume qui on est, notre jeu, j’espère que ça ne sera toujours pas tabou dans les prochains mois. »
Interrogé juste avant l’annonce officielle de la convocation de Jonathan Clauss en équipe nationale, le numéro 24 s’est tout de même exprimé sur la saison de son partenaire de l’arrière-garde. « Ça fait plaisir à tout le monde dans le vestiaire. Cela fait un moment qu’il réalise de grosses performances. Je pense que c’est le bon moment pour lui de s’exprimer à ce niveau. »
Franck Haise a pris la question avec précaution mais a souligné le bon état d’esprit de son piston droit. « Le Jo’ Clauss que je connais depuis 22 mois est toujours resté le même avec son enthousiasme et ses frustrations à gérer. En ce moment je le sens bien mentalement. »