Jusqu’ici, les Lensois ont montré une bonne image sur la scène européenne. Seule équipe encore invaincue dans le groupe B après avoir affronté une fois chacun des adversaires (1 victoire et 2 nuls), le Racing pointe pour le moment au 2e rang de sa poule. « C’est une très bonne chose d’aborder la phase retour avec 5 points au compteur », constate Franck Haise. « On est ambitieux mais on discutera de la suite de la compétition uniquement lorsque l’on sera qualifiés. En attendant, on se concentre sur le match de ce mercredi face au PSV. »

Même son de cloche du côté d’Adrien Thomasson. « Ce sera une rencontre difficile. On est 2es au classement mais on ne se mettra à rêver qu’après avoir obtenu notre qualification. » Pour rappel, seuls les deux premiers du groupe atteindront les 8es de finale de la Ligue des Champions.

À l’occasion de cette 4e journée de C1, les Sang et Or retrouvent un adversaire avec lequel ils étaient restés dos à dos il y a quinze jours à Bollaert-Delelis (1-1). « C’était plutôt équilibré, observe le milieu lensois. Chaque équipe a eu ses temps forts et ses temps faibles. Le PSV est une bonne équipe, capable de mettre son adversaire en difficulté sur différentes phases de jeu. On s’attend de nouveau à une partie intense et engagée. »

Meilleure attaque de son championnat avec 41 réalisations en 11 journées, le club néerlandais possède une force de frappe redoutable. Pas de quoi inquiéter l’entraîneur artésien pour autant. « Bien défendre sera l’un des éléments qui nous permettront de repartir avec un bon résultat. Faire des efforts fait partie de notre ADN. Il faudra être bons dans l’animation défensive sur l’ensemble des 90 minutes. » Interrogé sur le sans-faute réalisé par les hommes de son homologue Peter Bosz en Eredivisie (33 points sur 33 possibles), le coach lensois a mis en avant « l’expression collective » d’Eindhoven. « Ils sont clairement au-dessus des autres en championnat. Ce n'est pas autant le cas en Ligue des Champions car les adversaires laissent moins d’espaces. Malgré tout, elle a des principes clairs dont la volonté de défendre haut. L’une des clés de la confrontation sera de réussir à sortir de leur pressing pour exploiter les éventuels espaces. »

Réputé pour être l’un des plus vivants des Pays-Bas, le public du Philips Stadion (35 000 places) ne manquera pas l’appel. « J’ai hâte d’être à mercredi soir », a déclaré Adrien Thomasson, questionné sur l’importance des supporters dans ce genre de rendez-vous. « C’est plaisant de jouer dans une chaude ambiance. Le stade sera bruyant et il faudra que l’on communique bien entre nous », a-t-il ajouté.

Pour Franck Haise, « il faut rester focus, se mettre dans notre bulle et faire ce que l’on sait faire. On sait à quel point Bollaert peut être une force pour nous à domicile, on sait aussi que le Philips Stadion peut être un avantage pour le PSV. On se prépare à tous les contextes possibles, sans appréhension particulière. »