Publié le 27/08/2024 à 12h26
Le Racing enchaîne ! Pour leur quatrième rencontre en 12 jours, les Sang et Or prennent cette fois-ci la direction de la Grèce où ils affronteront, ce jeudi, le Panathinaïkos. À deux jours de ce play-off retour d’UEFA Conference League, le coach Will Still et le défenseur lensois Jonathan Gradit se plongent dans cette nouvelle confrontation, à l’occasion de la conférence de presse d’avant-match…
Will Still : « Neil El Aynaoui reprend progressivement l’entraînement collectif. Il ne jouera pas jeudi, tout comme Martin Satriano et Anass Zaroury car ils n’étaient pas là lors du match aller. David Pereira da Costa (pied) va mieux et a repris avec nous ce matin. Tous les autres joueurs sont opérationnels et prêts à jouer jeudi. »
Jonathan Gradit : « Malgré l’enchaînement des rencontres, les victoires galvanisent tout un groupe. On ressent moins la fatigue et on a hâte d’être à jeudi pour disputer ce match retour. »
Will Still : « On aborde cette rencontre sans tenir compte du match aller, comme si le score de départ est de 0-0. On gardera notre identité très offensive pour faire un résultat positif. Face à cette très bonne équipe du Panathinaïkos qui nous pressait à Bollaert-Delelis, on devra créer des décalages et des situations dangereuses, et trouver des solutions. On va utiliser la confiance engrangée lors de ce premier match sans s’emballer. »
Jonathan Gradit : « La rencontre à Fribourg la saison dernière (3-2) est l’exemple typique de ce qui va se passer jeudi prochain. On avait fait le plus dur en première période et on menait 0-2 à la pause. On avait trop reculé à mon goût en ayant la peur de garder ce résultat. Il ne faudra pas faire cela contre le Panathinaïkos sinon on va subir et on prendra le risque de se faire rattraper. Le match retour sera âpre à jouer face à un adversaire qui ira de l’avant et qui voudra inverser le score. »
Will Still : « Si nous sommes capables de jouer à Bollaert-Delelis, on peut le faire dans tous les stades du monde. Il y a une ambiance folle chez nous et une belle athmosphère au Panathinaïkos. Ce sera un match à l’extérieur comme on en a joué des tonnes. »
Jonathan Gradit : « À Bollaert-Delelis, nos supporters nous transcendent. On sait que notre adversaire va être poussé du début à la fin par les siens. On s’attend à un gros match. On devra être solides dans les têtes, concentrés sur nous-mêmes et faire abstraction de ce qui se passera autour. »
Will Still : « Je connaissais le joueur mais pas l’homme. C’est une agréable découverte ! Humainement, il est très ouvert, a envie d’apprendre, de progresser et est dans le partage. Il est toujours le premier à faire une blague. Sur le terrain, il est constant et on peut lui faire confiance. Ça fait des années qu’il est au club. C’est un joueur important. »
Jonathan Gradit : « Pendant les vacances, le coach Still m’avait appelé et on avait bien discuté. Il y avait un bon feeling. On savait ce qu’avait apporté le coach Haise et ça allait être compliqué de trouver un remplaçant. Le coach Still le fait très bien ! Il apporte de la fraîcheur, de la nouveauté, tout en conservant ce qui se faisait de bien au club. Il est proche de nous, on a une très bonne relation. On a le même âge, ça me change. On est de la même génération, on a connu les mêmes choses étant jeunes. Donc c’est difficile de le vouvoyer mais je le fais par respect. C’est le coach donc on a une barrière à respecter. On se ressemble aussi dans nos manières de penser. »