Publié le 18/11/2019 à 14h58
En partenariat avec Clairefontaine, « Atout jeunesse » vous permet de découvrir un joueur de la formation lensoise à travers son parcours scolaire et sportif, son état d’esprit ou une initiative personnelle marquante. C’est au tour de Colin Farnerud, milieu de terrain du groupe U16, de s’y coller !
« Je m’appelle Colin, j’ai 15 ans et je suis arrivé à Lens en juillet dernier. J’évolue au poste de milieu central en U16 sous la direction de David Jacqmin. J’ai vécu dans plusieurs pays et j’ai évolué dans plusieurs clubs avant de venir à Lens. Mon père habite en Suède. Ma mère et ma sœur dans le Sud de la France. L’adaptation au RC Lens s’est plutôt bien passée, notamment avec l’aide du staff et de mes équipiers qui sont très à l’écoute et sont d’une grande aide dans les moments difficiles. »
« Je pense que l’on me met en valeur ce mois-ci pour mes qualités sportives sur le terrain et mon état d’esprit. J’essaye d’être un leader sur et en dehors du terrain. J’essaye d’être à l’écoute de mes partenaires et d’être attentif aux consignes du coach. Mes résultats scolaires sont plutôt bons en ce début d’année. J’espère que tout cela va continuer durant toute la saison. »
« J’ai un léger petit accent, je suis d’origine suédoise du côté de mon père. Je suis né et j’ai vécu la plus grande partie de ma vie en France mais j’ai habité quelques années en Scandinavie, en Norvège et en Suède. Je parle couramment le suédois. Mon père m’y "oblige" pour entretenir mon vocabulaire. Ça me permet d’enrichir mes capacités intellectuelles, ça fait du bien de parler plusieurs langues. J’ai appris à parler couramment l’anglais en allant dans des écoles semi-internationales et en voyageant beaucoup avec mes parents étant enfant. Je me considère chanceux d’avoir pu vivre dans différents pays car tout le monde n’a pas l’opportunité de découvrir d’autres cultures et d’autres paysages. Ça fait partie de mes forces. A chaque fois que je vais mal, je repense à mon parcours et à pourquoi je suis là. Je suis très fier d’être franco-suédois. Ce sont deux très beaux pays. Quand je regarde un match France - Suède avec mon père, j’aime bien soutenir la France pour le taquiner [Ndlr, rires]. Et l’inverse avec ma mère pour l’embêter un petit peu. »
« En octobre 2018, j’ai fait des tests à La Gaillette mais aussi d’en d’autres clubs suite à un bon début de saison, la saison précédente, dans mon club pré-formateur le FC Mougins près de Cannes. Ça a été un choix assez compliqué mais le cœur l’a emporté. Le Racing m’a semblé être le club le plus familial. Je me suis tout de suite senti connecté avec le centre de formation. J’ai aimé les infrastructures, l’ambiance et l’état d’esprit. Pour moi, c’est l’un des meilleurs centres de formation en France.
Je ne connaissais le RC Lens que de nom. Je n’avais jamais vu un match à Bollaert-Delelis. Je connaissais l’histoire du club et les joueurs qui y ont été formés. Quand j’ai su que j’avais une possibilité de jouer au RC Lens, j’ai été agréablement surpris et content car je connais l’importance de ce club et l’influence qu’il peut avoir sur les jeunes. »
« On m’a appris quelques expressions. Je me sens de plus en plus familier avec le paysage nordiste et les gens sont très agréables. Le Sud et le Nord de la France, c’est vraiment différent. Ce qui fait la beauté du Nord ne fait pas forcément celle du Sud. Les adultes sont bienveillants envers les jeunes, le respect est primordial et les personnes sont chaleureuses. »
« Le football, c’est comme une tradition dans ma famille de part mon père qui a été joueur professionnel durant de nombreuses années. Il est passé par l’AS Monaco, le Racing club de Strasbourg, le Sporting Portugal, Göteborg en Suède et Stabaek en Norvège. C’est pour cela que j’ai vécu dans différents pays. Mon oncle a aussi fait une carrière. Ces deux personnes ont beaucoup compté dans mon début de carrière de football. Ils savent me donner des conseils. Ma mère m’a aussi énormément aidé dans mes choix. »
« C’est difficile de réussir dans le football. C’est pour cela qu’il faut une bonne mentalité. Le fait que mon père et mon oncle étaient joueurs professionnels peut mettre une certaine pression mais je ne veux pas le voir sous cet angle. J’aime en rire quand on me compare à eux. C’est plus une pression positive qu’autre chose. Je préfère prendre ça comme une concurrence saine dans la famille. J’espère avoir une carrière aussi belle que la leur. »
« Je veux continuer à m’intégrer dans mon équipe U16 et essayer de faire mon maximum sur le terrain avec mon groupe pour décrocher la 1ère place du championnat. Individuellement, j’aimerais faire une très bonne saison en U16 et pourquoi pas intégrer le groupe U17 national comme j’ai pu le faire à deux reprises. Cela m’aiderait à progresser sur mes points faibles et montrer que je suis capable de jouer à un niveau supérieur tout en étant surclassé. »
« Pour intégrer le centre de formation lensois, il faut être un très bon joueur car c’est difficile d’y entrer. Je me considère chanceux par rapport à cela. Je m’inspire de grands joueurs comme De Jong et Pogba qui sont des modèles pour moi.
Sur le terrain, je peux être défensif et offensif. J’ai une bonne vision de jeu. J’aime jouer en profondeur, sur du jeu long et transversal. Je pense avoir une bonne technique et je m’en sors bien dans la récupération de balle. J’aime bien tenter ma chance des 30 mètres pour tenter de la nicher dans la lucarne. [Ndlr, rires]
Je dois aussi m’améliorer dans plusieurs domaines. Le un contre un défensif : quand on est milieu de terrain on se retrouve dans des situations de contre à plusieurs reprises durant le match. L’explosivité qui est importante en sortant d’un duel tout comme l’endurance. Il faut que je travaille ces points si je veux toucher un jour le haut niveau. »
« J’ai fait des inter-ligues avec la région méditerranée pour l’Equipe de France. J’ai été appelé pour une présélection en Equipe de Suède. L’avenir nous dira quelle sélection je choisirai. J’aime avoir le choix, ça me rassure de savoir que les deux pays ont un œil sur moi. J’ai encore du temps pour choisir. Mais peu importe, je suis très fier de mes deux pays. »
« Le RC Lens donne beaucoup d’importance aux études. Les joueurs ne pourront pas tous devenir professionnels. Il faut un plan B. J’essaye de me concentrer sur mes études même si je veux devenir joueur pro. C’est important, si on est bon et concentré à l’école, ça affectera les résultats sportifs dans le bon sens, tout comme notre comportement au quotidien. »
« A part la récupération, le travail physique et les soins, j’aime passer du temps avec certains joueurs du centre. Je m’entends très bien avec tous les joueurs mais bien évident j’ai des affinités. J’aime aussi être dans ma chambre pour écouter de la musique, parler à mes amis dans le Sud via internet et à mes parents. J’aime être parfois seul, dans ma bulle, ça me permet de réfléchir et de me sentir mieux. »
« Je me souhaite une très bonne saison ainsi qu’à tous mes équipiers de l'équipe U16 R1. Et j’espère que les pros monteront en Ligue 1 ! »