Publié le 11/03/2020 à 11h03
En partenariat avec Clairefontaine, « Atout jeunesse » vous permet de découvrir un joueur de la formation lensoise à travers son parcours scolaire et sportif, son état d’esprit ou une initiative personnelle marquante. C’est au tour de Tom Pouilly, défenseur du groupe Espoirs, de s’y coller !
« Cela faisait un an que je jouais à l’US Cuincy. Lors d’un tournoi en salle, un recruteur du RC Lens m’a repéré. Un mois plus tard, j’ai effectué un test et j’ai été pris. Je suis arrivé à Lens à l’âge de 7 ans. Je suis originaire de Nœux-les-Mines, pas loin de la ville de Lens. Là-bas, on adore le RC Lens. C’est une fierté pour moi et ma famille de représenter les couleurs du Racing Club de Lens ! »
« Ma famille m’a toujours soutenue. Elle me suit partout. Elle fait tous les déplacements que ce soit à Caen, à Paris… Je la remercie !
Je suis très fusionnel avec ma sœur mais parfois on se chamaille. Elle me rend fou ! [Ndlr, rires]
J’ai gardé contact avec mes amis d’enfance. Ils m’aident à garder les pieds sur terre. »
« J’ai eu deux Gaillettes d’Or [Ndlr, trophée récompensant à l’époque les joueurs de la formation lensoise]. J’en garde de bons souvenirs. Quand on arrivait à la cérémonie, on était stressé. On se demandait qui allait être récompensé. Quand j’ai entendu mon nom, j’ai ressenti de la fierté ! C’est une belle preuve de confiance que me donnait le club. »
« J’ai démarré en tant qu’attaquant puis numéro 10. En U13, j’ai joué 8, ensuite 6. Aujourd’hui, à l’âge de 16 ans, j’évolue avec les U17. Je joue au poste de milieu défensif parfois en défense central.
J’aime relancer proprement. J’aime aussi prendre des risques, percuter, éliminer un adversaire et donner le ballon. Je suis petit et quand il y a de grands joueurs face à moi, je suis obligé d’anticiper sinon ils gagnent le duel. Parmi les joueurs professionnels lensois, je m’identifie à Jonathan Gradit. C’est un exemple pour moi et les jeunes du Racing. Il va vite et il aime percuter vers l’avant.
Avant j’étais réservé et je ne parlais pas trop. Grâce au coach Yohan Démont, je parle plus, je m’ouvre plus, je montre un peu plus mon caractère. Il m’a inculqué encore plus l’envie de gagner. Il a beaucoup d’expérience et a joué contre de grands joueurs. C’était important d’écouter ses conseils pour progresser. C’est quelqu’un de juste.
Dans la vie je suis quelqu’un de calme et sur le terrain je montre que j’ai du caractère. Je donne des conseils. Ça m’arrive de râler quand on prend un but ou quand je loupe un geste technique. Quand je fais une erreur individuelle, je repars sur les bases en effectuant un geste simple pour me remettre en confiance. Quand je rate quelque chose, j’aime que mes équipiers m’encouragent et me donnent des conseils. »
« J’ai eu une blessure à la cheville. J’ai dû m’arrêter un mois et demi. J’ai eu du mal à reprendre. Maintenant je sens que je commence à monter en puissance. »
« Avec notre groupe, on aimerait disputer les play-off U17 à Bordeaux en fin de saison. Y parvenir montrerait que l’on est solide. Passer plusieurs jours ensemble pour vivre cette belle aventure, ça renforcerait encore plus les liens et on passerait des moments inoubliables !
D’un point de vue plus personnel, je travaille dur depuis tout petit pour réussir. J’ai envie d’être un exemple pour les autres joueurs. J’ai vécu des moments compliqués. Grâce à mon mental et mes éducateurs qui m’ont toujours soutenu, j’ai su garder la tête haute et progresser.
J’aimerais signer un contrat professionnel au RC Lens. Ce serait une fierté de jouer au stade Bollaert-Delelis ! C’est un stade exceptionnel. J’ai envie de connaître cette sensation de disputer des rencontres en tant que pro et pourquoi pas des matchs de Ligue des Champions et internationaux. »
« Cristiano Ronaldo ! Il a toujours travaillé dur et ça a payé. C’est l’un des meilleurs joueurs au monde. C’est un exemple à suivre pour tout footballeur. J’aime beaucoup son mental. Quand son équipe est en train de perdre, il remet les joueurs en confiance et les encourage. Ça les aide à gagner. »
« Je suis en STMG. Ça se passe bien même si j’ai de petites difficultés. Ce n’est pas simple d’allier l’école et le football mais tout se joue au mental ! Après l’entraînement, on part à l’école épuisé mais il faut se dire que c’est pour notre bien.
C’est important de toujours travailler à l’école. Sans le Bac c’est difficile de trouver du travail si par exemple on est victime d’une grosse blessure et que l’on ne peut pas continuer le football. »
« Je remercie les éducateurs de toujours m’accompagner, de me dire de « Travailler car un jour ou l’autre ça va payer ». Je remercie aussi mes parents et ma famille qui me suivent tous les jours. Grâce à eux et à mes équipiers, j’avance au quotidien, je progresse sur et en dehors du terrain. »