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L’entraîneur des U19, Stéphane Beyrac, a établi le bilan de la saison de son équipe qui a terminé à la 4e place du classement du groupe A.

Stéphane, vos objectifs ont-ils été atteints ?

« On ne peut pas parler d’objectifs, en revanche on a fait progresser des joueurs et l’équipe. Certains d’entre eux ont ou vont signer des contrats professionnels. Le but est donc atteint cette saison. »

Comment a évolué ton équipe sur le plan technique, physique et mental ?

« On a fait un bon championnat en finissant 4e et en étant la meilleure attaque de notre groupe et la seconde des quatre groupes confondus. La génération 2001 était plutôt intéressante et bonne sur le plan offensif. Pour gagner des matchs, il faut inscrire des buts. C’est le plus difficile dans le foot mais on a bien su le faire cette saison (83 buts).

Sur le plan mental, les garçons ont fait des progrès. On a utilisé 40 joueurs lors de compositions d’équipes fluctuantes, notamment avec des défenses complètement remaniées. C’était donc difficile de créer des automatismes. L’aspect mental et le leadership sont très importants pour le haut niveau et c’est un axe de développement pour les saisons futures. »

Bilan N2
Était-ce un choix d’utiliser 40 joueurs ?

« Des joueurs de National 2 sont descendus avec nous et de très bons joueurs de U17 ont pu performer dans la catégorie supérieure. 40 joueurs c’est beaucoup mais ça fait partie de notre philosophie de favoriser la progression des joueurs. »

Quels étaient les points forts et les points faibles de l’équipe ?

« Incontestablement dans l’aspect offensif. On a marqué des buts sur des attaques placées, rapides, sur coups de pied arrêtés, sur tout type d’attaques...
Nous avons vraiment été performants dans la préparation de nos attaques, même si le ratio occasions / buts est encore trop faible mais c’était plutôt intéressant.

Logiquement, le point faible a été la défense. Il y a eu beaucoup de turn-over et des joueurs ont été un petit peu mis en difficulté. C’est le lot quotidien de la formation. On a progressé sur cette seconde partie de saison, notamment sur les coups de pieds arrêtés et sur la concentration. Globalement on n’a pas fait beaucoup de matchs sans encaisser de buts. Voilà un axe de progression. »

Quelles sont tes plus grandes satisfactions ? Et ce qui t’a le plus dérangé ?

« Sur le plan individuel, c’est une belle saison où l’on a vu des joueurs performer sur des demi-saisons. Quelques joueurs étaient constants comme David Pereira Da Costa qui termine avec 22 passes décisives et 10 buts sur 26 matchs de championnat. C’est plutôt abouti. D’autres joueurs ont éclos comme Ryan Merlen, Jonathan Varane, Clément Victoor. Ils n’ont pas fait des saisons complètes mais ont laissé entrevoir des choses intéressantes. Des U17, comme Malcom Musquet, ont pointé le bout de leur nez et se sont s’imposés sur la seconde partie de saison.

Collectivement, on a fait un bon parcours en Gambardella avant de s’arrêter en quart de finale à Bordeaux. On regrette de ne pas avoir pu jouer un seul match à domicile. Cela aurait fait une belle affiche à domicile et créé un peu d’engouement pour que les jeunes voient des matchs avec plus de spectateurs. Mais notre parcours était la petite cerise sur le gâteau d’une saison déjà bien remplie. »

Vous pointez à la 4e place, est-ce cohérent ?

« C’est cohérent par rapport à la philosophie dans laquelle on a travaillé. Je pense que si on avait mis toutes les armes de notre côté, on aurait pu terminer premier. Mais on devait aussi trouver une harmonie et mettre à disposition des joueurs pour que le National 2 décroche le maintien.

On a des statistiques et des chiffres intéressants. On a loupé quelques matchs notamment contre des clubs amateurs et c’est peut-être là où il faudra rectifier le tir. Contre les gros clubs, on a tenu notre rang et on a plutôt même été à notre avantage. »

Par Valentin Allais - rclens.fr